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Qualifications Coupe du monde 2026 : l’Italie s’enlise après une déroute inquiétante en Norvège

Humiliée 3-0 par la Norvège pour son entrée en lice dans les qualifications au Mondial 2026, l’Italie relance le spectre d’un troisième échec consécutif en phase finale. Analyse d’une soirée désastreuse à Oslo.

Une entame catastrophique pour la Nazionale

L’Italie ne pouvait rêver pire entrée en matière dans sa campagne de qualifications pour la Coupe du monde 2026. Battue sèchement 3-0 par la Norvège à Oslo, la sélection dirigée par Luciano Spalletti s’est lourdement inclinée dans un match qui, au-delà du score, interroge profondément sur l’état actuel du football italien au plus haut niveau.

Face à une équipe norvégienne bien organisée et portée par un Erling Haaland clinique, la Nazionale a sombré dans tous les secteurs du jeu. En attaque, les occasions se sont faites rares. Au milieu, le pressing adverse a rapidement neutralisé toute tentative de construction. En défense, l’Italie a semblé désemparée, incapable de contenir les assauts adverses, concédant trois buts sans réaction réelle.

Un passif qui s’alourdit

Depuis 2018, le football italien traverse une période de profonde instabilité sur la scène internationale. Absente des deux dernières Coupes du monde, éliminée en barrages en 2022 par la Macédoine du Nord, la Squadra Azzurra semblait pourtant s’être remise sur les rails après sa victoire à l’Euro 2021 et quelques performances encourageantes en Ligue des nations.

Mais cette lourde défaite en Norvège semble raviver tous les doutes. Dans un groupe pourtant abordable, composé également de l’Estonie, de la Moldavie et d’Israël, ce faux pas inaugural pourrait peser lourd. La Norvège, forte de deux matches supplémentaires, prend les devants avec neuf points et une différence de buts déjà favorable (+10).

Une prestation indigente qui interroge

Au-delà de la défaite, c’est la manière qui inquiète. L’Italie a livré une prestation sans âme ni intensité, comme le soulignait après la rencontre l’ancien international Daniele Adani, très critique à l’antenne de la Rai : « C’était une leçon de football. Jamais je n’aurais pensé assister à un tel naufrage en une seule mi-temps. »

Les tifosi présents à Oslo n’ont pas caché leur colère, entonnant des chants hostiles en fin de match. Le contraste entre l’enthousiasme norvégien et l’apathie italienne était frappant. Aucun secteur de jeu n’a été à la hauteur des exigences d’un match de qualification à la Coupe du monde.

Le spectre d’une troisième non-participation

Gianluigi Donnarumma, capitaine de la sélection, n’a pas cherché à minimiser l’échec : « Ce genre de matchs n’est pas acceptable. Il faut que chacun fasse son mea culpa. Nos supporters ne méritent pas cela. » Tout juste auréolé d’une victoire en Ligue des champions avec le PSG, le gardien italien a connu un retour brutal à la réalité.

Luciano Spalletti, pour sa part, tente de maintenir une ligne de confiance : « J’ai choisi ces joueurs, je continuerai avec eux. Il faut progresser sur certains points. Le spectre d’un Mondial manqué est une réalité, mais il faut lui faire face. » Le sélectionneur italien reconnaît toutefois des manques inquiétants, notamment l’absence de joueurs capables de faire la différence dans les duels.

Une réaction immédiate attendue

Du côté des joueurs, le constat est unanime. Giovanni Di Lorenzo parle d’un match capital « totalement manqué », tandis que Nicolò Barella appelle à « se retrousser les manches » pour travailler et rebondir rapidement. Diego Coppola, titularisé pour la première fois, évoque une « mauvaise lecture du match » et admet que l’équipe aurait dû faire preuve de plus de combativité.

Le vestiaire italien apparaît profondément marqué par cette contre-performance, mais aussi conscient que le calendrier ne laisse plus de place à l’erreur. D’ici la fin de l’année, la Nazionale devra remporter tous ses matches restants avec un écart conséquent pour espérer revenir à hauteur de la Norvège avant la confrontation retour prévue en novembre.

Une pression croissante sur la FIGC

Dans la presse transalpine, le ton est sans appel. La Gazzetta dello Sport évoque une « humiliation historique » et réclame des « démissions au sein de la Fédération italienne de football », y compris celle de son président Gabriele Gravina. Le Corriere dello Sport parle de « cauchemar », tandis que Tuttosport qualifie la soirée d’« apocalyptique ».

Ces réactions reflètent un sentiment d’urgence face à une situation qui, si elle n’est pas rapidement redressée, pourrait à nouveau priver l’Italie du plus grand rendez-vous du football mondial. Trois absences consécutives en Coupe du monde seraient inédites pour un pays à l’histoire aussi riche.

Une route vers 2026 déjà escarpée

Le message est clair : l’Italie est dos au mur. Le chemin vers la Coupe du monde 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique, est déjà semé d’embûches. Le groupe semble perdu dans ses repères, et la pression populaire comme médiatique ne fera que croître à mesure que les échéances approchent.

Pour espérer inverser la tendance, la Nazionale devra montrer un tout autre visage, à commencer par une implication collective sans faille et une capacité à concrétiser ses temps forts. La qualification directe passe désormais par un sans-faute et une défaillance norvégienne. Un scénario qui n’a rien d’impossible, mais qui s’annonce hautement complexe.

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